La lumière du soleil est le plus souvent
associée au concept de lumière blanche. En fait, comme
vous le savez si vous aimez la photographie, la lumière dite
blanche est composée de rayons de différentes couleurs
; les couleurs de l’arc-en-ciel (rouge, orange, jaune, vert,
bleu, violet).
La couleur de la lumière est appelée ‘température
de couleur’ et l’unité employée pour la
définie est le Kelvin (K).
La lumière du soleil nous paraît blanche
quand la température de couleur est proche de 5500 à
6.000K. Si la température de couleur est inférieure,
la lumière vire au jaune, orangée puis rouge. Si la
température de couleur est supérieure la perception
de lumière est un rendu qui tire vers le bleu puis le bleu-violet.
En matière d’éclairage, on
défini également l’indice de rendu des couleurs
(I.R.C) qui défini la neutralité d’un éclairage
par rapport à l’aspect habituel des couleurs naturelles.
Cet indice varie de 60 à 100 et il est recommandé
en aquariophilie d’utiliser des éclairages de rendu
supérieur à 80.
Si on éclaire l’aquarium c’est
non seulement pour le plaisir de notre œil, mais surtout pour
les plantes dont nous venons de citer l’importance.
- Ah ! et comment je peut savoir
si j'ai bien choisi mon éclairage ?
Il faut savoir que les plantes sont sensibles au
rouge et au bleu. Il y a une vingtaine d’année sont
apparus des tubes fluorescents spécifiques pour la croissance
des plantes (tubes horticoles type GROLUX) et qui ont une dominante
rosée. Ces tubes sont très utilisés dans les
serres, et on été très prisés dans l’aquariophilie
des années 80.
Depuis lors, l’emploi de tubes fluorescents
n’a fait que se confirmer, remplaçant complètement
tout autre type d’éclairage, hormis les HQL et HQI
(metal halide) pour les très grands aquariums ( plus de 60
cm de profondeur) et l’eau de mer.
L’industrie des tubes fluorescents fait beaucoup
de progrès. Elle offre aujourd’hui des gammes de tubes
spécifiques pour l’aquariophilie qui allient notre
recherche esthétique et le besoins des plantes.
Le tube GROLUX qui déforme les couleurs naturelles par son
éclairage rouge violacé n’est plus à
conseiller en aquariophilie, il est tout a fait dépassé.
Il existe de nombreux fabricants, JBL, SYLVANIA, DENNERLE, OSRAM
pour en citer quelques-uns qui fournissent des tubes spécifiques
pour l’aquariophilie.
Personnellement j’ai utilisé les tubes de chez DENNERLE
et de chez JBL.
DENNERLE a un concept spécial de tubes
avec des trous dans le spectre. Ces trous dans le spectre sont censés
diminuer la croissance des algues qui d’après ce fabricant
ne supportent pas l’absence de certaines fréquences.
En pratique, l’expérience n’est pas véritablement
probante, les algues sont surtout le témoignage d'un problème
de déséquilibre du cycle biologique et ne sont qu’un
problème mineur dans un bac qui «tourne rond »,
de plus la plupart des auteurs préconisent plutôt l’emploi
de tubes à spectre complet.
JBL offre des tubes avec un IRC 1A (soit plus de
90) dans des températures de couleurs différentes.
Un mélange de JBL ULTRA NATUR 9000 K et JBL TROPIC 4000 K
donne des résultats satisfaisants.
De nombreux aquariophiles plébiscitent le tube BIOLUX de
chez OSRAM qui à la propriété, non seulement
d’offrir une température de couleur de 6500 K ce qui
est optimum (rendu IRC de 97), mais également de fournir
une juste dose de rayon UV, vos plantes apprécieront ces
égards par une pousse optimale. Le problème étant
de trouver ce tube qui n’est pas distribué partout
(voir rubrique liens).
Dans la nature, beaucoup de nos plantes d’aquarium
sont des plantes de bord de rivière ou qui poussent sous
de faibles profondeurs. Les plantes nécessitent un éclairage
suffisant. Il existe deux moyens pour déterminer la puissance
à choisir. Le premier est plus scientifique, il consiste
à utiliser l’unité de puissance d’éclairage
qui est le lumen (lm) en comptant environ 30 lm par litre d’eau.
Deuxième méthode, si vous n’avez pas le nombre
de lumen de votre tube il faut compter 1 Watt pour 2 litres d’eau.
Cette dernière méthode est plus empirique puisqu’un
tube de 18 W peut donner plus de lumens qu’un autre tube de
18W en fonction de son rendement réel.
Un éclairage suffisant peut signifier la
différence entre succès et échec. Trop peu
de lumière veut dire une photosynthèse insuffisante
et donc des plantes qui se développent peu avec des conséquences
sur l’équilibre biologique. Vous constaterez, en passant,
que la plupart des offres d’aquariums équipés
ont un éclairage sous-dimensionné qu’il faut
absolument renforcer sous peine de mauvaises surprises.
Pour terminer sur la lumière, disons un
mot sur la durée d'éclairage par jour. Dans la nature,
sous les tropiques le jour et la nuit partagent assez équitablement
la journée avec entre 11h à 13 heures de jour. Une
durée d’éclairage de 12 heures est donc parfaite.
Le problème est que l’on est le plus souvent devant
son aquarium le matin et le soir. Le mieux est donc soit de prévoir
un allumage de 10h jusqu’à 22h pour profiter de son
aquarium le soir. Il est également possible de rallonger
cette période en faisant une pause de 2 à 3 heures
durant la journée, cette méthode a l’avantage
d’être nocive aux algues qui ne supportent pas cette
interruption. J’utilise cette dernière méthode
et mes plantes se portent à merveille. Il est donc recommandé
d'avoir un minuteur qui gère pour vous à heure fixe
l'allumage et l'éclairage de l'aquarium.
Je sais comment éclairer mon aquarium,
mais maintenant comment choisir les plantes, et l'eau c'est celle
du robinet ?
J’y viens dans le chapitre suivant,consacré aux plantes.
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