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Les normes: Télédiffusion et enregistrement

 

 

 

 

L'image entière est constituée de de deux trames paires et impares imbriquée. L'oeil n'a pas le temps de percevoir le balayage. Cependant sur certains mouvements d'image un "flikering" peut être visible ce qui n'est pas le cas dans le cas d'une image sur un écran d'ordinateur (images désentrelacées)

 

 

Dans un proche futur la télévision haute définition va sonner la mort de cette technique de tramage en adoptant une norme d'image progressive (progressive scan). La gain en qualité est flagrant, notamment lorsque l'on passe d'une image à l'autre l'habituel effet de trame disparaît, chaque image est parfaitement nette comme des images de film cinéma.

Les normes de télévision couleur.

Les premières caméras vidéos fonctionnaient suivant un principe " analogique* ". Les formats d’enregistrement étaient fatalement basés sur la technique de gestion de l’image de la télévision couleur. Cette dernière ayant, elle, suivi les directives imposées par l’existence du réseau hertzien noir et blanc…

La télévision, comme le cinéma, joue sur le phénomène de la permanence rétinienne. Il faut environ 1/10ème de seconde pour que notre œil perçoive l’image. Le cinéma projette la succession d’images qui composent le mouvement à 24 images par seconde.

En Europe, le format de télévision PAL ou SECAM (France) utilisent la fréquence de 25 images par secondes (contre 30 aux USA et au Japon).

La méthode utilisée pour transmettre le signal vidéo est un multiplexage temporel de 25 images par seconde (en Europe) divisées en 2 trames de 312 lignes. En tout, seulement 525 lignes sont visibles, les lignes supplémentaires servant à la synchronisation du signal.

Le choix de 25 images par seconde est imposé par la fréquence du courant alternatif qui est, en Europe, de 50 cycles par secondes (50hz). Durant 1/50 seconde les deux trames qui composent l’image sont envoyées sans qu’il n’y ait d’à-coup dû à un déphasage avec le secteur.

- Et pourquoi n’a t’on pas garder les 24 images par secondes du cinéma ?

Parce qu'il aurait fallu que le courant alternatif soit en 48 Hz sinon l’image serait affectée de l’effet obtenu lorsque l’on film un écran CRT* d’ordinateur (effet de bandes mobiles).

Il faut en effet être parfaitement synchrone avec le courant. Le signal en télévision noir et blanc est composé d’une onde porteuse de la luminance (les noirs et blancs) et d’une onde porteuse de la synchronisation de l’image. C’est le système d’image dit ‘composite‘. L’ajout de la couleur à l’image noir et blanc s’est faite par ajout d’une onde sous-porteuse donnant la chrominance (les couleurs).

Les Américains ont été les premiers à sortir un système qu’ils ont baptisé NTSC (National Television System Commitee). Un an plus tard, en 1955, à la Compagnie Française de Télévision, l’ingénieur Henri de France invente un système qui permet une meilleure stabilité des couleurs, il est baptisé SECAM (SEquence de Couleurs Avec Mémoire). Un procédé dérivé de cette technique Française donnera le PAL (Phase Alternation Line), adopté par les autres pays européens. Dans ces systèmes chaque couleur sont sur une onde sous-porteuse d’une autre fréquence. Le rendu des couleurs est bien meilleur que le NTSC. (Baptisé ironiquement Never The Same Color…)

 

Le matériel d'enregistrement analogique.

- C’est vrai ça la T.V c’est des ondes ! enfin sauf si je suis abonné au câble. Mais comment fait un magnétoscope pour enregistrer des ondes ?

Le principe du magnétoscope est identique à celui du magnétophone. Une bande magnétique reçoit des impulsions correspondant au signal analogique reçu. Quand la bande est lue, c’est le cheminement opposé. L’enregistrement magnétique est transformé en impulsions qui sont amplifiées et transmises au récepteur qui reconstitue l’image.
La différence est que la quantité d’information de l’image vidéo hertzienne (bande passante* de 5,5 Mhz contre 20kz pour l’audio) a nécessité de trouver une solution pour stocker sur la bande magnétique toutes les informations de l'image. Il aurait fallu faire défiler la bande à 50 m/s, la solution géniale trouvée par les ingénieurs de la société AMPEX était de faire une tête d’enregistrement tournante. On enregistre ainsi le signal en biais avec un défilement à 38cm/s ! (30cm/s pour un magnétophone).

- OK, si j’ai bien compris pour que le magnétoscope soit compatible avec la norme de télédiffusion utilisée dans chaque pays, il va y avoir des magnétoscopes PAL et des magnétoscopes SECAM ou encore NTSC, mais alors les VHS, DV et autre Hi8 ?

PAL, SECAM ou NTSC sont, comme nous l'avons vu, les formats de télédifusion. Il faut effectivement que le récepteur (Tuner) ou le magnétoscope soit compatible avec la norme utilisée dans le pays. Beaucoup de fabricants font des matériels multi-standards, ce qui simplifie leur logistique.
Reste la façon d’enregistrer ce signal PAL ou SECAM, et là on parle des normes d’enregistrement.

 

Les normes d'enregistrement.

Quand sont apparus les magnétoscopes grand public, chaque fabricant a cherché à imposer sa norme comme standard. C’est JVC, après une bataille commerciale acharnée avec Sony, qui est devenu le format grand public standard avec le VHS (1976). (VHS= Video Home System)
Le VHS enregistre un signal à 3Mz (donc moins que la télévision) ce qui permet une définition théorique de 240 points par lignes. Le succès de ce format montre que JVC a eu raison en pensant que le public était plus sensible aux prix des appareils qu’à la piètre qualité de l’image. Il est vrai qu’en photo, des millions de personnes se sont contentées des Instamatic et autres Polaroids pendant des années !

Quelques années après les magnétoscopes, sont apparus les camescopes qui permettaient de filmer et de relire les cassettes sur un magnétoscope. Naturellement ces camescopes se sont partagés entre les différentes normes, VHS, VHS-C, Video8* ,

Les successeurs du VHS sont le S-VHS et le Hi8 (toujours la bataille avec Sony ! ) qui ont fait passer la définition théorique de 240 à 400 points par lignes, mais surtout qui ont introduit un système de séparation des signaux de chrominance et de luminance. La qualité obtenue par le Hi8 permet d’avoir une première génération comparable en qualité à une émission broadcast.

Malheureusement il suffit de 2 générations pour voir la qualité baisser drastiquement ! L’apparition du format numérique DV va rendre ces formats obsolètes. Voyons maintenant ce qui se passe dans le cas des formats numériques

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